« José Evangelista, compositeur et pédagogue, Montréalais d’adoption depuis 1970, est décédé mardi à l’âge de 79 ans. Professeur de composition à l’Université de Montréal, il a notamment formé Ana Sokolovic, Samy Moussa et Simon Bertrand. C’est Nino Gabrielli, ancien codirecteur de l’ensemble de musique balinaise Giri Kedaton, qui a informé Le Devoir de la disparition du maestro. « Il a ouvert les horizons de tellement de musiciens d’ici par son enseignement et par son engagement sans faille à la diffusion de la musique balinaise au Québec », a-t-il écrit, soulignant ainsi l’ouverture du compositeur à nombre de musiques et cultures.
À la tête d’un catalogue de plus de 80 oeuvres, le maestro avait été au coeur d’une série hommage de la Société de musique contemporaine du Québec (SMCQ) lors de la saison 2017-2018. L’organisation invitait alors le public à découvrir sa musique « teintée par ses origines espagnoles et ses nombreux voyages, notamment à Bali ». En ce sens, Evangelista ne fut pas le seul, ici, à être fasciné par la musique balinaise : on pense à Claude Vivier et, antérieurement, sur le plan canadien, à Colin McPhee… »